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Bonne année enfévée !

On démarre l’année 2023 plus motivés que jamais, avec de nouveaux projets plein la tête et plein les mains. Des projets qui sont le fruit d’un long processus de réflexion et qu’on se réjouit de vous dévoiler dans le courant des prochains mois. En attendant, bonne année enfévée !

L’augmentation de notre productivité rime avec l’amélioration de la qualité de vie de chacun·e. Après une importante réorganisation de notre personnel en 2022, nous sommes heureux de pouvoir affirmer que ça roule du côté de la production. À la friterie et à la petite boutique, nous sommes néanmoins encore à la recherche de personnel de vente qualifié, en qui nous pouvons avoir confiance. Être vendeuse ou vendeur, ce n’est pas qu’un job d’étudiant, c’est aussi un métier qui nécessite un savoir-faire solide. Il ne s’agit pas seulement de vendre un sachet de biscuits ou un cornet de frites en appuyant sur les boutons de la caisse. Il faut être à l’aise et aimable avec les clients, maitriser un peu les langues étrangères et surtout avoir envie de venir travailler – pas seulement en avoir besoin. L’argent, c’est le nerf de la guerre, bien sûr, mais il faut surtout se sentir bien dans ses baskets.  

Reine de ce début d’année, notre galette est coiffée d’ingrédients triés sur le volet : une nouvelle farine aux valeurs nutritives supérieures des Moulins Bodson, toujours de bons œufs et du bon beurre rose du Luxembourg, de la poudre d’amande et des amandes entières, du rhum et de la crème pâtissière. Malgré la montée en flèche des prix, nous refusons de lésiner sur nos matières premières, car en changer modifierait le goût de notre galette et de tous nos produits. Ensuite, notre galette est le résultat d’un travail très minutieux, très procédurier, dont chaque étape est essentielle. Ainsi le tourage ou pliage de la pâte feuilletée inversée apporte cette générosité crousti-dorée à la hauteur de sa saveur. Sans parler de chaque emballage personnalisé à la main par madame Chouquette !

L’une à la crème d’amande ultratradi, l’autre à la compote de pommes et confiture d’abricots aux vrais bâtons de vanille et de cannelle, nos galettes se déclinent pour 4, 6 ou 8 personnes, voire plus car affinités. Encore faim ? Chopez notre galette au feuilletage à l’essence de café Charles Liégeois, garnie à l’intérieur de crème d’amande et de chocolat. Et tentez de remporter un mois de café équitable en trouvant l’une des fèves en céramique de la Maison Dejardin. Bonne chance !

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367 jours par an dans les épiceries Uhoda

Ces 1er et 11 novembre, nous serons fermés, mais voici une nouvelle qui, on l’espère, va vous ravir : dans la continuité de notre collaboration avec les épiceries Uhoda, nous avons le plaisir de vous annoncer que nos produits sont désormais disponibles dans les Vennes.

Cap sur l’épicerie Uhoda dans les Vennes

Déjà établi à Liège et à Beaufays, le concept de « guichet unique » des épiceries Uhoda rassemble les artisans locaux en un seul lieu pour faciliter la vie des client·e·s. Le tout avec parking facile, évidemment. Et parce que pour nous, circuit court rime avec fraîcheur du jour, nous livrons les trois épiceries du réseau Uhoda quotidiennement. Même le lundi, notre day OFF, et les jours fériés.

On parle de nous dans la Gazette Uhoda.

Allez faire un tour dans l’une des trois épiceries Uhoda, vous allez en prendre pain la vue :

Liège-Vennes, de 7 à 20h du lundi au dimanche.

Liège-Kennedy, de 6 à 22h du lundi au samedi et de 7h30 à 22h les dimanches et jours fériés.

Beaufays, de 7 à 21h du lundi au vendredi et de 8 à 20h les week-ends et jours fériés.

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Au moulin puis au four

Les farines des Moulins Bodson façonnent l’ADN de tous nos produits. Une approche et un savoir-faire uniques, fidèles à notre philosophie.

Même les intolérants au gluten peuvent manger notre pain, parce que si gluten il y a, c’est celui que contiennent naturellement les céréales. Les grains des Moulins Bodson sont indemnes de tout résidu de pesticides. « Dans nos farines, aucun artifice chimique n’est employé. Elles ne comportent donc pas de gluten ajouté, responsable d’éventuels désagréments », souligne Claude Bodson.

Or, la situation géopolitique européenne a notamment fait exploser le prix des matières premières agricoles. « Nous vivons une situation inédite. Mais on ne lâche rien. Sans mauvais jeu de mots, c’est en temps de guerre qu’on se bat », affirme Claude Bodson, dont les champs et les installations sont situés à Villers-l’Évêque, à moins de 20 kilomètres de notre boulangerie.

On pourrait difficilement rêver circuit plus court. Antoine, chef meunier : « Grâce à ce nouveau moulin, nous sommes en mesure de rencontrer notre priorité numéro 1 : garantir l’approvisionnement et la qualité de notre farine. » Éric Michaux est fier de cette collaboration entamée il y a huit ans, à la création de la boulangerie, et de ce ravitaillement ultralocal.

Le goût avant tout

Il existe trois grands types d’agriculture. La production conventionnelle des céréales est la plus classique et la plus répandue. Ensuite, l’agriculture biologique utilise des techniques qui respectent l’environnement au sens large. Aux Moulins Bodson, on va plus loin, en privilégiant une approche ultraraisonnée, troisième type de culture pratiqué. « On va chercher ce qu’il y a de meilleur dans les différentes façons de produire, on se remet en question continuellement pour toujours faire mieux. Le rendement est important, mais mon objectif principal, c’est le goût », précise Claude Bodson qui exploite un terroir sans égal, la Hesbaye sèche, pour une production de qualité totalement différenciée.

Un moulin d’exception

Active dans le domaine de la culture céréalière depuis 1810, la famille Bodson perpétue cette activité et l’ouvre aux dernières innovations. Tout particulièrement sous l’impulsion de Claude Bodson, représentant de la septième génération. « Mes aïeux ont fait évoluer leur métier au fil du temps. Outre la culture des céréales, ils ont produit de la mouture pour les animaux. Aujourd’hui j’ai arrêté l’alimentation animale pour me consacrer à l’alimentation humaine. Après 22 années de recherche et de développement sur la génétique et le zéro résidu notamment, j’ai décidé d’investir dans un nouveau moulin pour maîtriser la filière de A à Z, et produire la farine moi-même. »

À produit d’exception, outil d’exception. Le nouveau moulin de Claude Bodson est le premier monté de cette manière en Belgique. « Les céréales sont généralement récoltées début août et entreposées en l’état dans des silos, puis ventilées tout l’hiver pour maintenir des conditions de stockage stables. Ensuite, les grains sont brossés avant d’être moulus en quatre passages. On travaille successivement sur une première et une deuxième meule moderne en pierre. Enfin, on utilise un premier cylindre, puis un deuxième pour finaliser la qualité de cette farine exceptionnelle. »

Rendez-vous dans nos magasins pour découvrir le résultat de la dernière récolte des céréales !

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De la patate au ravier en passant par la graisse

Pour obtenir des bâtons joliment dorés, croustillants à l’extérieur et bien fondants à l’intérieur, le taillage last minute et le plongeon dans une graisse propre sont deux étapes décisives.

Nous utilisons de la graisse blanc bleu belge de la meilleure qualité, mais il est primordial de la changer régulièrement. Ainsi, et c’est assez rare dans une friterie pour être mentionné, nos graisses sont remplacées tous les deux jours. Voire plus souvent en cas d’affluence, le week-end par exemple. Car c’est l’inlassable réchauffage de la même graisse qui est nocif pour la santé, et gâche le goût des frites. En outre, à chaque aliment – frites, fish et viande – sa graisse et sa cuve.

Une fois ces huiles hors d’usage, elles sont recyclées par l’entreprise Vande Vyvere Cleaning pour élaborer du biocarburant. Askip – à ce qu’il paraît –, l’huile de nos frites a volé il y a peu entre Londres et Amsterdam dans un avion hybride.

Autre étape décisive dans la préparation des frites, le taillage. La plupart des friteries reçoivent leurs pommes de terre déjà épluchées et découpées. Chez nous, elles sont taillées sur place. Un résultat tangible dans l’assiette – enfin le ravier ou le cornet écoresponsable –, car les frites prédécoupées sont beaucoup plus sèches, parce qu’elles ont perdu beaucoup plus d’eau. Les nôtres gardent tout leur moelleux. On déguste, car c’est du boulot en plus, mais on ne recule devant rien pour votre bonheur gustatif.

Reste à baigner ces bâtons deux fois dans la graisse de bœuf et à les plonger dans nos sauces maison.

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Une précision (de taille)

Une précision (de taille) concernant les commandes : nous vous demandons de ne pas passer commande pour moins de 5 cornets ou raviers. En effet, les frites se préparent (et se mangent) minute, et le système de commande n’a de sens que pour de grandes quantités, ou des produits qui requièrent un temps de préparation plus long. Le poulet rôti, par exemple, doit bel et bien faire systématiquement l’objet d’une commande.

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Du beau et du bon en 2022

En ce mois de janvier, on vous souhaite du beau et surtout du bon pour 2022. On en profite aussi pour faire le point sur trois mois de réjouissances au sein de notre nouvelle Cuisine.

Déjà foulés par les amateurs de pains et douceurs de tous bords, les pavés de la rue des Mineurs dans laquelle nous sommes installés sont désormais arpentés par les fans de frites, du mardi au vendredi de 11h30 à 14h30 et de 18 à 21h, et le week-end non-stop de 11h30 à 21h.

Entre les quatre murs chaleureux de sa Cuisine, Augustin et son équipe se démènent pour vous proposer du fait maison. « Le vol au vent est réalisé à partir d’un fond blanc que je fais moi-même et de poules mères que je cuits pendant trois à quatre heures. Il ne s’agit donc pas de carcasses de poulet, mais de vraies poules, beaucoup plus charnues », explique le chef de cuisine (et d’orchestre). « Les sauces sont maison et fraîches du jour. Ce sont des recettes homemade, on leur a donné le nom qu’elles portent habituellement dans les friteries, mais il ne faut pas forcément s’attendre à ce qu’elles goûtent pareil. Personne ne fait de l’andalouse, c’est donc normal que le goût de poivrons soit surprenant chez nous. » Parmi les nouveautés de l’an neuf, on notera les croquettes de fromage et le filet américain. Yummy !

Ici, on emporte. Et si on habite loin, pas question de manger froid chez soi ou en rue dans le froid. Trois cafés aux ambiances très différentes accueillent les clients chargés de sachets ou cornets fumants. « Le Huit, place du Marché, et le White Lab ou Aux Sottay’ rue Hors-Château », précise un Augustin chaud patate !

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Saperlipopette a la patate

Le premier samedi d’octobre, la Cité ardente et Saperlipopette brilleront de mille feux. À l’occasion de la Nuit des Coteaux de la Citadelle, Augustin Michaux allumera dans sa nouvelle Cuisine la flamme de sa rôtissoire. Au menu : du poulet rôti pardi et des frites comme à la maison.

« On a toujours fait des frites chez nous, on en mange très régulièrement, mais on est souvent déçus quand on va dans une friterie, surtout par les sauces et les accompagnements. Notre but est de proposer des classiques de qualité », explique Augustin (20 ans).

Après plus de deux ans dans l’équipe nocturne de la Boulangerie, ce cuisinier de formation a assimilé l’esprit et le fonctionnement de l’entreprise familiale. Aujourd’hui, il retourne à ses premières amours. « Parce qu’à la base, mon métier, c’est la cuisine. C’est aussi simple que ça. » Un nouveau projet qu’il porte avec le soutien et les bonnes vibes de ses parents Éric et Bénédicte, et de son frère Émile.

Dans la même rue, sinon rien

La friterie n’aurait peut-être jamais vu le jour si l’opportunité d’occuper un local situé dans la même rue que les trois autres commerces Saperlipopette ne s’était pas présentée. « C’était primordial de poursuivre la dynamique de la Boulangerie, la Petite Boutique et la Crème Glacée au sein de la rue des Mineurs », souligne Émile. « Une continuité et une générosité qui se déclineront d’ailleurs dans une chouquette au fromage, une compote pommes-abricots à la vanille ou encore une chapelure faite à partir de nos pains secs », se réjouit Éric, qui adore éplucher les pommes de terre et se chamailler avec ses fils pour découper les frites à la maison. 

Et ce local, il n’a pas été choisi au hasard : « Quand on fait l’acquisition d’un rez-de-chaussée commercial, on regarde toujours son seuil ; s’il est usé, ça veut dire qu’il attire des clients », explique Éric. Et d’ajouter : « En plus, c’est un volailler très couru de Liège qui occupait autrefois les lieux, comme en témoignent les saloirs à la cave qui permettaient de conserver les viandes. »

Des frica-quoi ?

Au menu de cet antre sans chichis mais poétique, des frites à toutes les sauces (maison et fraîches du jour), de la pure purée, un fish & chips du tonnerre et des croquettes au cœur tendre de crevettes ou de volaille. Mais aussi des boulets, des carbonnades, du poulet rôti et du vol au vent homemade, élaborés à partir d’ingrédients belges. Le tout arrosé de Legia fabriquée à la Grand Poste, pour un accord frites-bière cohérent, d’un petit blanc ou d’un coup de rouge sélectionné par le sommelier André Poës, ou encore d’un maté (pétillant), entre autres softs singuliers.

De 11h30 à 21h, du mardi au dimanche, la Cuisine grouillera et vibrera au rythme des commandes à emporter et à savourer en ravier dans la rue ou tranquillou chez soi. Côté déco(r), du matériel pro et esthétique : une friteuse à triple cuve (on bavouille déjà devant les frites, certes, mais aussi les beignets aux pommes !), une rôtissoire hypnotique où bronzeront de belles pièces de viande et une hotte de compète. Le goût en plus, l’odeur (de frites) en moins.

Coming soon : « Saperlipopette a la patate. La cuisine », rue des mineurs 8, 4000 Liège.

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